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Au Centre de lutte contre le cancer Léon Bérard, la traçabilité est le maître mot.

Bertrand Favier est Radiopharmacien et Chef de Service de la PUI du Centre Léon Bérard. Le partenariat que la PUI a noué avec NEWAC a permis à ses équipes de combler des besoins centraux. De la traçabilité à la généralisation de l’informatisation, en passant par la sérialisation, l’ensemble des processus ont été révolutionnés.

Comment la pharmacie du Centre Léon Bérard était-elle organisée avant d’avoir Newac comme prestataire ? Comment s’est déroulée la transition d’une organisation à une autre ?

Bertrand Favier – La mise en place des logiciels Newac a induit des évolutions majeures sur notre organisation. Avant d’avoir recours aux solutions de traçabilité proposées par Newac, notre Pharmacie à Usage Intérieur était retournée à des modes de fonctionnement très archaïques.
C’est un paradoxe car, à la fin des années 80-90, nous étions plutôt pilotes en la matière : nous utilisions des douchettes pour faire nos sorties de stock.

L’arrivée de Newac nous a permis de supprimer les retranscriptions et les documents papiers de moderniser notre organisation pour la rendre plus fiable et beaucoup plus robuste, à la fois sur les demandes de nos clients – en l’occurrence, les unités de soins -, mais également sur toutes les sorties de stock des médicaments, dispositifs médicaux, pansements etc.

Le deuxième point sur lequel nous avons pu nous améliorer, c’est le sujet des dispositifs médicaux implantables. L’utilisation des logiciels Newac a permis une informatisation quasi-totale et bientôt intégrale de leur parcours : de la commande à la pause, à la recommande.

Le troisième point, c’est le sujet de la sérialisation rendue obligatoire depuis plusieurs années.  Avec NT-Contrefaçon, Newac a permis de mettre en place la sérialisation à moindre faits humains. Dans quelques semaines, nous devrions aller encore plus loin grâce à l’utilisation des codes agrégés/consolidés qui nous permettra de sérialiser et de décommissionner les cartons et les palettes plus rapidement.

Concrètement, Newac nous a permis d’accélérer de façon très intense là où nous étions restés immobiles pendant des années. Même s’il reste encore des difficultés, l’organisation a été révolutionnée sur ces différents axes. Je dis “révolutionnée” non pas que nous soyons top level – quoi que nous soyons très efficients sur les domaines des DMI et de la sérialisation -, mais nous avons encore une marge de progression sur les demandes de service et la sécurisation de la délivrance par des flux informatiques. Sur ces deux derniers sujets, nous ne sommes pas novateurs mais alignés avec les organisations de beaucoup d’établissements de santé


Quid de votre relation avec les équipes Newac ?

Les équipes Newac sont réactives et à l’écoute de nos difficultés. Nous pouvons dire que nous travaillons étroitement ensemble. Nous avons pu faire avancer les choses et, surtout, ce qui est agréable c’est de pouvoir faire avancer des développements en prenant en compte nos spécificités. Bien évidemment, Newac doit continuer de développer des solutions qui peuvent être utilisées par d’autres structures mais je pense que d’une certaine manière, notre relation leur a également permis de faire progresser leur offre.

Newac, c’est plus qu’un fournisseur pour nous : c’est un partenaire. Nous avons une vraie relation et nous voyons que des moyens sont mis en place pour nous satisfaire. Il y a une forme d’accord tacite : en tant que client nous formulons des demandes réalistes ; Newac s’applique à les mettre en œuvre en se disant qu’il pourra le proposer à d’autres. C’est de la bonne intelligence, on peut parler de co-construction et de co intérêt, c’est à dire qu’en fait vos intérêts ne sont pas les mêmes que les nôtres mais ils peuvent devenir synergiques.